Cet automne, plusieurs questions sur les horaires ont été soulevées lors des assemblées départementales et lors de la réunion rp/rcd. Lyne Perrault, adjointe à la DÉ, a d’ailleurs présenté quelques données, insuffisantes selon nous pour répondre aux interrogations nombreuses. Le syndicat a décidé de consacrer un conseil syndical élargi à cette question.
Les contraintes à l’horaire que les professeurs peuvent demander doivent sans doute être révisées et davantage connues. Certaines de ces contraintes sont conventionnées : la conciliation famille-travail (8-3.03 c) et le perfectionnement (7-1.05). D’autres sont « traditionnellement » acceptées ici : un aménagement d’horaire qui permet de donner un (1) cours ailleurs et la « journée sans cours » qui apparaît dans la majorité des horaires (seuls 17 profs à temps plein ont un horaire sur 5 jours cet automne). D’autres contraintes sont apparues avec le temps, ce qui fait de la pression sur les principes pédagogiques à partir desquels les horaires sont construits. Cette pression vient aussi des nombreuses libérations (assemblées départementales, périodes libres pour les programmes, projets spéciaux, commission des études, syndicat, etc.).
Plusieurs soulignent que les horaires se sont dégradés dans les dernières années. La direction des études nous a dit qu’elle veillera à améliorer le système de fabrication des horaires et offre quelques explications aux problèmes, surtout liées à la disponibilité des locaux. La création, avec le temps, de locaux dédiés nous a ainsi privés de classes dites « sèches » pour la majorité des cours offerts.
De notre côté, nous pourrions réfléchir ensemble aux contraintes liées à la conciliation famille-travail, afin de la mieux encadrer. Par exemple, certains s’étonnent qu’il n’y ait pas de limite d’âge pour les enfants ou de flexibilité pour les parents monoparentaux. D’autre part, l’intégration de demandes d’aménagement d’horaire pour aider un parent malade appelle elle aussi une discussion. Le comité qui analyse les demandes aurait besoin de balises plus claires et nous pensons qu’il reviendra à l’assemblée de déterminer ces balises. Cela dit, ce n’est pas en ajustant les contraintes de conciliation famille-travail que nous réglerons l’ensemble des irritants. Une réflexion plus large doit se faire.
Le conseil syndical élargi se tiendra le vendredi 24 octobre, à 11 h.